#48 Je vois des gens qui sont morts... Brrrr ça fi peur !

Bonjour à tous et à toutes. Aujourd'hui, pour cette nouvelle chronique, je vais vous présenter un film que j'ai revu hier soir pour la troisième fois.

Le Sixième Sens

C'est un film M. Night Shyamalan. Et comme tous les films de cet auteur qui n'a plus ça réputation à faire, c'est un film lent et long. L'intrigue est pompeuse et les personnages sont d'une lourdeur incroyable. Non, Sérieux, vous y avez cru ? Ahahah bande de naïfs que vous êtes !

Je recommence alors !

L'ouïe, l'odorat, le touché, la vue, la possibilité de voir des « GENS QUI SONT MORT » oooouuuuuh ça fi' peeeeur !! Le casse couillage aussi... Si, ça devrait être un sens ça !

Le Sixième Sens

Hein que vous êtes casse couille vous aussi ! Mais c'est pas le propos.

Hein que vous avez eu peur en voyant se film... Y'a plein de suspense... Brrr c'est grisant, j'adore l'angoisse.... Sauf quand je suis tout seul, mais là ça allait, j'ai pas pleuré, je l'avais déjà vu.

Et ce qui est fort c'est que même en l'aillant déjà vu, ben il m'a fallu 50 secondes pour être pris dedans.

Je me rappelais de la fin, mais même ça ne m'a rien gâché au film ni à l'intrigue.

Du grand M. Night Shamalamanan !

J'adore ce mec. Il fait des films, où déjà, il ne prend pas les gens pour des gros teubés. Il s'applique juste à faire une avancé brillante de son scénario en faisant réfléchir ses spectateurs. Et ça aujourd'hui, avec le cinéma qu'on nous propose, ça fait du bien.

Le film n'a nul besoin de musiques permanente, la réalisation suffit à elle seule à vous baigner dans un malaise et une interrogation craintive de ce qu'il va se passer dans la scène suivante. La peur nous guette à chaque changement de plan, on est en planté devant son écran, les yeux exorbités en priant le petit Jésus pour que le réalisateur ne nous fasse pas sursauter de terreur.

Et c'est là où Shialamanane est très bon, il nous tient tout le long du film comme ça. Et puisqu'il est gentil, en plus de ça à la fin, il nous offre une sortie tout en douceur. Vous savez, comme lors d'un voyage en avion tumultueux où l'atterrissage se passerait le plus délicatement du monde.

Là dedans on en en steward un grand Bruce Willis, qui pour une fois ne pète pas la tronche à tous les « Yippee-ki-yay motherfucker » qu'il croise. Il transmet une empathie et une délicatesse grandement ajustées à son rôle.

Après y'a le gosse... Personne ne sait comment il s'appelle, mais tout le monde connaît sa tête... Et moi, justement elle me pose problème cette tête. Il m'agace... Il m'énerve avec ses lèvres pincées et son regard de chialeur là !!! Mais bon, justement ça veut bien dire qu'il est parfait dans ce rôle de gamin persécuté par (SPOILER) ses visions et ses camarades.

Et la mère... Je suis sûr que tout le monde l'a oublié elle par contre, et pourtant, en revoyant ce chef d'oeuvre, j'ai été halluciné de sa performance ! Je n'en dit pas plus, je vous laisse y faire attention la prochaine fois que vous verrez le film.

Enfin voilà, un dernier point sur la construction du film. J'ai guetté l'erreur de montage ou scénaristique mais je n'en ai pas vu. Peut être est-ce parce que j'étais trop pris dedans, mais je ne crois pas, je pense qu'il n'y en a pas (SPOILER) et que jamais Bruce Willis n'entre en contact avec un être vivant. Y'a une seule facilité que j'ai souligné, c'est quand il attend au domicile du petit et qu'il est assis face à la maman sans se parler... Et en règle générale, lorsqu'il franchi une porte. Les règle de politesse sont effacées sous prétexte qu'il ne peut parler avec personne et que les morts ne voient que ce qu'ils veulent. Du coup il ne se questionne pas sur le fait qu'il entre chez les gens comme ça et que tout le monde s'en fiche...

Bref, une œuvre de génie ! J'ai adoré ce film grandiose, magnifiquement réalisé, casté, et joué.

Bisou d'amour.