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#28 Quelle belle enfance j'ai eu...

  • Photo du rédacteur: E u S d C
    E u S d C
  • 14 mars 2019
  • 3 min de lecture



Père Castor, raconte moi une histoire... S’il te plaît, il y a tellement longtemps...

Le Jour des Corneilles

Voici un beau film d’animation à la française. Aux premières images, j’ai immédiatement pensé aux graphismes de « Princesse Mononoké » (un film de Miyazaki, sorti en 1997 des studio Ghibli). Style que j’adore, mais n’ayez pas peur, continuez à lire, ce n’ai ni un manga violent, ni une morale écologique. Effectivement quelques minutes après le début, je me suis trouvé replongé en enfance, à l’époque, où sur France 3, je regardais les histoires de Père Castor avant de partir à l’école.

Des graphismes doux et voluptueux qui ont toutefois une certaines rigueur et une dureté qui pour moi est un mélange parfait pour l’éducation visuel d’un enfant. Je veux dire par là, qu’en plus de soutenir dans son scénario que la vie n’est pas un compte de fée (on est pas dans un Disney), le crayonné du dessin animé envoi ces mêmes signaux tout en accompagnant délicatement l’envie incontrôlable de s’évader, rêver et imaginer.

Dans ce petit chef d’œuvre, le regard et les sentiments du jeune spectateur ne seront donc pas épargnés je vous l’accorde. Bien qu’il n’y ai pas de violence idiote ni gratuite comme on peut le voir dans toutes les séries animées diffusées à la télé, l’identification au petit héros par votre enfant, risque de le faire se sentir un peu brusqué par un père sauvage et brutal dans son enseignement et sa protection. Adultes, vous trouverez en lui la force touchante d’un papa maladroit qui ne cherche qu’à protéger son plus grand trésor des douleurs et des méchancetés que pourraient lui réserver la vie.

Et comme je le disais, l’ambiance générale du film nous plonge complètement là dedans. Très peu de musique, voir pas du tout, des visages marquant et parfois déformés en fonction de l’esprit de chaque personnages, d’effrayantes scènes qui pourraient ne pas en rassurer certains parmi les plus jeunes mais tout ça, généreusement poli par une délicatesse et une finesse du trait. chose encore plus adoucie par un enregistrement audio chaleureux (aussi bien au niveau des bruits que des doublages magnifiquement interprétés). Du vrai velours à l’oreille et un régal pour les yeux qui vous laissera vous faire submerger par l’enfant naïf et innocent que vous avez été.

Cette magnifique fable sur la vie, l’amour et la mort pourra être éducative et touchante pour les plus grands spectateurs. Il m’a tiré quelques larmes méritées. Ils comprendront que l’amour est nécessaire pour avancer dans la vie et que la mort en est partie intégrante, que ce n’est pas pour ça que l’on doit se sentir seul, abandonné ou menacé mais qu’il faut l’accepter. Chaque être perdu vit quelque part en nous et nous donne l’envie, la force d’évoluer et ce, peut importe l’environnement dans lequel on se trouve. Car si nous laissons les mauvais sentiments et la peur nous envahir, nous ne seront alors, plus que l’ombre de nous même faite de colère et d’anxiété pour et envers toutes choses. Tout ceci pourra peut être même vous aider à appréhender l’explication fatidique de ce qu’est la mort lorsque vos enfants la découvriront. Qui sait, vous pourrez même prendre ce récit en exemple...

C’est pourquoi je vous encourage vraiment à le faire découvrir à vos innocents chérubins. Il est l’un des meilleurs dessins animés du genre que j’ai pu voir. Il ne vous transpercera pas le cœur ni ne vous vous secouera violemment, il ne vous rendra même pas triste. Sa sincérité ne pourra être que réconfortante. N’ayez donc pas peur de plonger le regard et celui de vos petits dans ce monde onirique cruellement vrai mais empli d’amour, de douceur et d’affection. Il ne peut en ressortir que du bon aussi bien chez vous, que chez le plus grand trésor de votre vie.

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